Manifestement Peint Vite & La Vinaigrerie présentent DASEIN | MACHEND 21 plasticiens 3 expositions du 5 juin au 21 août 2009 La Vinaigrerie - Le Pellerin |
 "L'essence de l'agir est l'accomplir. Accomplir signifie déployer une chose dans la plénitude de son essence, atteindre à cette plénitude, producere." (M Heidegger) |
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Troisième et dernière exposition de la série DASEIN | MACHEND
du jeudi 30 juillet au vendredi 21 août 2009
Avec Nicolas Chatelain, Chloé Dugit-Gros, Estrella Estevez,
Clément Laigle, Wilson Trouvé, Mélanie Vincent et Noah Wiegand
Vernissage vendredi 31 juillet à partir de 19h
Projections à la tombée de la nuit par les-films-du-camion :
Films de Laurent Barbin, Thibaut Mialhe, Isabelle Dehay, Thierry Froger
Programmation vidéo mardi 28 et mercredi 29 juillet de 12h à 20h :
Films de Cécile Bicler, Samuel Dermigny, Estrella Estevez, Laurie Etourneau,
Pierre-Yves Hélou, Luc Mattenberger, Charlène Sorin, Mélanie Vincent
Luc Mattenberger (suisse, 1980)
Moon Rise, 2009, 6 min
Courtesy et copyright: artiste
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NICOLAS CHATELAIN Né en 1979. Diplômé des beaux-arts du Mans où il vit et travaille. Nicolas Chatelain s’est orienté vers une pratique de la peinture de manière quotidienne. Une fluidité s’est installée progressivement dans sa pratique intimement liée à toutes les tâches, aussi banales soit-elles, effectuées dans une journée. Son approche de la peinture résolument sensible est toujours en réaction immédiate face à ce qui s’offre à lui. Lors de la réalisation d’une pièce, il ne détermine que peu de choses : le choix d’un support (trouvé ou conçu), un certain type de peinture choisi pour ses particularités physiques, et le choix d’une couleur (ou plusieurs suivant l’évolution du travail dans le temps). Un geste propre à chaque œuvre vient ponctuer l’ensemble de ces choix. Au travers de toutes ces composantes, une petite histoire au bord de l’insignifiance se trame au sein des peintures. Proche du conte, il réalise des objets/peintures, souvent de tailles réduites, qui donnent à voir une forme de temps, lié au temps de réalisation, d’inaction, de contemplation... Ces temps multiples sont leur histoire. |
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Pour DASEIN | MACHEND, Nicolas Chatelain propose un ensemble de pièces originellement conçues séparément en atelier, et qui pourtant finissent par interagir entre elles. Chaque peinture, par sa réalité et son histoire, se protège de son environnement extérieur immédiat, et donne de l’importance au vide qui l’entoure. Ce vide qui l’entoure devient un espace vibratoire commun, où chaque œuvre entre en résonance avec les autres. |
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CHLOÉ DUGIT-GROS Née en 1981, diplômée des beaux-arts de Paris où elle vit et travaille. La presse, les cartes postales, le cinéma, l’archéologie, les emballages, la bande dessinée, les aménagements urbains, les catalogues de VPC fabriquent les images que ciblent et révèlent les installations de Chloé Dugit-Gros. Celles-ci peuvent être imposantes ou légères, durables ou éphémères, bricolées ou construites, mais sont toujours réalisées avec la plus grande économie de moyens. Le travail est souvent pensé en fonction de l’espace d’exposition. L’histoire du lieu, l’architecture, la volumétrie sont aussi des points de départ pour la réalisation de mises en scène sur mesure. La notion de décor est importante dans les questionnements suivants : comment les images traversent le temps ? comment se modifient-elles ? comment s’en souvient-on ? comment se régénèrent-elles ? Chaque pièce est un support, un nouveau cadre construit autour d’une image. Le jeu avec les formes de la modernité crée parfois des associations incongrues et humoristiques. www.chloedugitgros.com |
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ESTRELLA ESTEVEZ Née en 1981. Diplômée des beaux-arts de Rennes où elle vit et travaille. La démarche d’Estrella Estevez est principalement tournée vers la sculpture, mais elle utilise également la photo et la vidéo comme témoins d’une action ou pour révéler la dimension sculpturale de certaines de ses pièces. La forme, la matière et la transformation sont les lignes directrices de son travail. Le processus de transformation de ses pièces se confond dans une opposition des formes et des matières. Elle cherche à instaurer un langage esthétique à travers les qualités physiques propres aux matériaux. |
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Dans la sculpture qu’Estrella Estevez a réalisé pour DASEIN MACHEND, la fusion des qualités matérielles opposées laisse paraître une tension qui révèle l’idée d’une construction de l’empreinte comme la mise en mémoire d’un fragment contemporain, l’idée d’une sculpture-fossile. Phénomène que l’on retrouve également dans sa photographie d’une voiture ensevelie sous des cendres volcaniques, vision apocalyptique d’un temps qui recouvre et pétrifie les traces d’un passé lointain. |
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| CLÉMENT LAIGLE Né en 1979, vit et travaille à Nantes. Diplômé des beaux-arts de Nantes et Genève. |
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«Il n’est pas possible d’échapper à l’architecture, de la même façon qu’il n’est pas possible d’échapper au langage» - ce constat de Clément Laigle est le point de départ d’une démarche qui cherchera alors à produire des «aberrations de l’espace», recomposant ses volumes, jouant de l’adaptation ou niant son organisation. Difficile ici de distinguer les frontières entre la sculpture et l’installation, tant les architectures qu’il construit (en déconstruisant celles où il intervient) sont des mises en forme indissociables des espaces qu’il investit. En obstruant partiellement des passages, ou en modifiant sensiblement les systèmes d’éclairage, il cherche à déjouer le conditionnement sous-jacent à l’imbrication des limites d’un lieu avec sa perception inconsciente. (Pedro Morais, mars 2009) L’installation présentée sur la façade de la Vinaigrerie joue contre l’architecture, celle du bâtiment ainsi que celle de l’exposition : la journée la pièce est scindée en deux du fait de l’ouverture des portes et la lumière naturelle écrase la lumière artificielle. La pièce prend toute son envergure à la fermeture des portes, à la tombée de la nuit. C’est pour l’artiste une manière de s’extérioriser du contexte, de permettre la prise de distance, par exemple la visibilité depuis l’autre rive à des horaires indécents. www.clementlaigle.com |
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WILSON TROUVÉ Né en 1980. Diplômé de la Villa Arson. Vit et travaille à Marseille. Un des aspects les plus marqués du répertoire visuel de Wilson Trouvé est la présence constante de lignes horizontales et verticales qui prennent la forme de volumes géométriques simples ou s’entrecroisent pour devenir trames et quadrillages. La présence de ces lignes est obtenue par des moyens très variés. (...) Les lignes dégoulinent, bavent. La régularité qui de loin était si nette, est trouée, devient laiteuse, liquoreuse, spongieuse, crémeuse, huileuse...(Extrait du texte de Corinne Domer pour l’exposition à la Galerie du Collège Marcel Duchamp à Châteauroux en 2006). Pour Estuaire, Wilson Trouvé réactive The liquid architecture project, une installation faite de chutes de plexiglass jaune fluorescent et de colle thermofusible noire dont la première version (2006) était composée de coton-tiges assemblés à la colle transparente. www.documentsdartistes.org/trouve |
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MÉLANIE VINCENT Née en 1985. Diplômée des beaux-arts de Nantes où elle vit et travaille. Qu’il s’agisse de surfaces papier, de planches de bois ou de plaques de métal, Mélanie Vincent cherche à troubler les supports de représentation, à percer leur dimension plane. Le point de départ, l’«accident premier», a été un flash s’imprimant sur une surface photographique. De la lumière réfléchie à la lumière pure, insérée dans ces différentes surfaces, il y a la tentative en un sens d’attaquer la rétine. De l’aveuglement surgit une autre dimension, un espace de projection abîmé. L’image se trouble, la figure s’illumine, le paysage s’ouvre. La surface plane révèle une profondeur, illusoire, qui trompe l’oeil en même temps qu’elle l’éblouit. Ainsi, l’oeil est amené à ce point précis d’éclatement de l’image, comme un punctum, un impact lumineux qui happe le regard et lui fait mal. Tout en lui traçant un itinéraire, des balises lumineuses pour une cartographie en projection. |
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Pour cette exposition, Mélanie Vincent présente, sur un grand plan incliné contre un mur, un paysage qui se dessine dans les lignes du bois, et dont l’horizon, lumineux, est découpé à la hâche. Une fente qui révèle ce qui se cache «en-dessous», un vide terrifiant peut-être... «Quand voir, c’est sentir que quelque chose inéluctablement nous échappe, autrement dit : quand voir, c’est perdre. Tout est là.» (Georges Didi Huberman) |
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NOAH WIEGAND Né en 1981. Diplômé des beaux-arts de Nantes où il vit et travaille. N’ayant pas de pratique de prédilection, Noah Wiegand utilise aussi facilement la peinture, la vidéo, la performance que l’installation. Autant de formes qui servent à un projet plus vaste, un projet pour le moins animé d’un grand sens de l’ironie voir même une dérision contagieuse. Surgit inlassablement dans ses oeuvres une atteinte a l’esprit de sérieux. [...] Il se met volontiers en scène et devient leitmotiv de sa production. (Extrait du texte de présentation du Collectif R_) www.collectifr.fr/reseaux/noah-wiegand |
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| La Vinaigrerie 19 quai Provost 44640 Le Pellerin 02 40 03 05 52 blog  MPVite 2 rue FJ Talma 44000 Nantes 09 50 69 75 54 site web Contact presse : Caroline Moreau 06 21 37 45 02 |
Entrée libre et gratuite Du mardi au dimanche de 12h à 20h Bistrot permanent Nocturnes les soirs de vernissages et week-ends -------------------------------------------------------------  Accès en voiture À 20 min de Nantes et du littoral par le sud (D723), à 50 min de Saint-Nazaire (N165) et 1h30 de Rennes (N137) par le nord via le bac de Couëron/Le Pellerin Croisière en bateau organisée par Estuaire ("The Mini") Uniquement le samedi. Départ de Nantes à 18h30. Durée 1h sur site + 2h aller-retour (14€/12€/8€) Infos T. (+33) (0)2 40 75 75 07 Transports en commun depuis Nantes bus 99 départ Neustrie arrivée Place du Cdt l’Herminier bus 91 départ Mendès-France arrivée Couëron Bac |
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